Les jeux d'aventure réclament beaucoup d'écrans graphiques. Un écran graphique prend 33 secteurs sur disquette. Il est très intéressant de comprimer les écrans afin de pouvoir en stocker davantage sur une seule disquette. Le compresseur d'image permet de réduire la place de20 à 85 0/o, entre 6 et 25 secteurs (les limites théoriques sont de 2 à 31 secteurs selon la complexité de l'image). Le principe de la compression est basé sur le fait que la plupart des images créées par les programmes spécialisés ont de grandes plages de couleurs uniformes. Le programme parcourt l'écran par colonnes de7 pixels (un octet), et incrémente un compteur tant qu'il rencontre des octets identiques, ou que le compteur n'arrive pas à 255. On code une telle suite par un zéro (repère) puis le nombre d'octets et l'octet lui-même. S'il n'y a qu'un ou deux octets, on ne les code pas. Mais un octet à zéro (00) doit être codé 80 (toujours noir) pour éviter de le confon-dre avec le code des suites. Enfin, comme la plupart des palettes des programmes graphiques sont constituées de pseudo-couleurs composées de couleurs alternées, le programme examine successivement les lignes impaires puis les lignes paires. La routine DECOMPR (qui permet de décompresser un écran) peut être facilement isolée des suivantes, et si on remplace alors les appels de sous-programmes par leur code, on a une routine courte et rapide, utilisable pour décompresser des images. Un menu en Basic a été écrit pour donner un exemple d'utilisation du com-presseur et pour faciliter son usage. Il permet l'utilisation du compresseur et la manipulation d'images normales ou compressées. Il est facile d'utilisation. Précisons seulement que pour copier une image compressée par son inter-médiaire, il faut la décompresser (D), la recompresser (C) et sauver l'image compressée (E). Quand une image est affichée, on re-vient au menu en tapant sur une touche quelconque. On peut ne compresser qu'une partie de l'image. Pour cela déplacez le cadre clignotant avec les touches I, J, K, L (avec ou sans ctrl) et validez par RETURN. Attention à ne pas sortir de l'écran et à ne pas croiser les faisceaux sous peine d'effets bizarres ou même de plantage. Enfin, on peut manipuler les images avec des opérateurs bouléens et des constantes (en décimal, mais on peut ajouter des routines de conversion de l'hexadécimal ou du binaire), ou avec d'autres pages graphiques. Je rappelle que le bit 7 agit sur la couleur, et que les bits sont en ordre inverse des pixels. Je rappelle aussi que AND force les bits à zéro, OR force les bits à un et EOR inverse les bits à un. LDA remplit le cadre avec une couleur (avec constante) ou recopie l'autre page gra-phique. Cette recopie peut être faite de façon plus souple avec l'option déplacement. On commence par définir le cadre comme avant, on peut changer de page ou pas, puis déplacer le cadre. RETURN valide la recopie ; ESC l'annule.